samedi 9 août 2008

Samedi 9 août, Paris-Atlanta-Anchorage


Première impression de l’Alaska : c’est loin !

Vols interminablissimes occupé à ingurgiter des muffins, des pizzas, des pistaches et des vidéos. Pourquoi a-t-on si faim quand on reste 16 heures assis à ne rien faire ? Mystère. Stress pour la correspondance à Atlanta où les fonctionnaires de douanes tatillons et soupçonneux ont la même vivacité d’esprit qu’un ours en passe d’hiberner… En plus il faut quasiment se mettre à poil pour passer les portillons... Dans l’aéroport d’Atlanta des petits chariots électriques trimbalent des touristes obèses le long des interminables couloirs. Ca me rappelle bien quelque chose, mais quoi ? Bon sang, mais bien sûr c’est le dernier film de Pixar : Wall-E. C’est exactement ça : des petit bonhommes roses et impotent, mécaniquement assistés pour chaque gestes et qui suçotent à longueur de journée un Coca.

Pour me mettre dans l’ambiance je lis une nouvelle de Jack London : l’amour de la vie. C’est l’histoire d’un pauvre bougre qui s’accroche coûte que coûte à la vie dans les solitudes désolées et glacées du Yukon. Un texte ultra réaliste que l’on reçoit comme un coup de poing. Brutal comme la vie dans ces contrées que je vais parcourir pendant 4 semaines.

Bon enfin, me voilà donc enfin à Anchorage. Je pense que j’ai choisi l’auberge dont le nom mérite de figurer au livre Guiness Book of Records pour imprononçabilité insurpassable : Qupqugiaq Inn ! Pour l'architecture (cf photo sur Picasa) en revanche on reste sur l'ultra-basique à base de tôle ondulée...

Mise en ligne laborieuse car pas de WiFi et souci de prises qui n'enfichent mal...