samedi 16 août 2008

Vendredi 15 août, Homer-Cooper Landing


Ensoleillé, partiellement nuageux, très nuageux, couvert, couvert et pluvieux, couvert et pluvieux et brouillard... C’est la séquence météo des derniers jours sur la péninsule de Kénaï. Bon, je décide de me casser de cette nasse humide et met le cap au nord d’Anchorage vers Talkeetna à 300 km d’ici.

Le talk show quotidien que j’écoute à la radio dans la voiture revient une fois de plus sur les questions du réchauffement climatique considéré ici comme une absurdité inventée par le gouvernement fédéral (explicitement décrit comme les plus grand voleurs de la planète par l’animateur) dans le simple objectif de récolter davantage de recettes fiscales...

Le ciel s’éclaircit vers Sterling. Je me dis qu’il est dommage de quitter cet endroit en n’ayant pas vu de près la plus grande rivière de la péninsule, la Kénaï River. Changement de plan, arrêt dans un camping, idyllique ment situé sur la rivière. « Caution : your are in bear country, be alert ! » la routine quoi... Je m’enquière des possibilités de descente de la rivière en raft ou en kayak, les possibilités sont nombreuses, on verra demain.

Pépère, je m’installe au bord de la rivière avec mon bouquin sur la théorie des super cordes et lit le chapitre consacré au principe anthropique sur lequel je ne partage pas les vues de l’auteur. Mais revenons aux ours. L’endroit ou je me trouve, au bord de la rivière, correspond exactement au genre d’endroit où ils viennent chasser... J’ai quand même mon appareil photo près pour faire, le cas échéant le cliché du siècle. Secrètement, j’espère que l’ours apparaîtra de l’autre côté de la rivière. Mais non, pas d’ours pour ce soir, ni de ce côté-ci ni de l’autre.




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