lundi 11 août 2008

Lundi 11 août 2008, Kenaï Fjords National Park


Le beau temps est au rendez-vous ce matin. La météo a été bien capricieuse ces dernières semaines me dit-on ce n’est donc c’est pas le moment de lésiner pour m’alléger de quelques liasses de dollars pour cette escapade dans le Kenaï Fjords National Park. Le parc est un sanctuaire pour la faune et comprends une large partie de la côte de la péninsule au voisinage de Seward et plusieurs glacier qui descendent dans l’océan. Sous la lumière du soleil, Seward se présente comme un charmant port entourer de montagnes enneigées toute l’année. L’air est piquant et lors d’une petit ballade matinale dans les hauteurs de Seward les odeurs d’humus alternent avec les senteurs plus épicées de la mer.

D’une certaine manière Kenaï Fjords National Park c’est un peu le Golfe du Morbihan en version congelée. Les alpes, leurs sommets, leurs torrents et leurs glaciers qu’on aurait déposé au milieu de la mer. Partout, sur le moindre rocher la des petits sapin s’accroche et luttent contre le vent coupant du Golfe de l’Alaska. La vie animale en ce jour de grand beau temps semble prendre des vacances, à l’image de cette loutre faisant une sieste ou des phoques se qui se prélassent au soleil.

A l’embouchure de la Ressurection Bay, c’est l’Océan Pacifique. D’ici à l’Antarctique il y a 15000 km de néan. J’imagine Tahiti et ses îles luxuriantes que j’ai visité il y a quelques années comme un oasis dans ce désert liquide.

Mais oublions Tahiti et revenons en Alaska. A l’approche du Holgate Glacier qui se niche au fond d’un fiord, l’air se fait soudain plus froid et de petits icebergs parsème la mer qui prend toutes les nuances entre le gris et le bleu turquoise.

Tout au long du périple un Ranger du parc national dans sa tenue de boy scout nous informe sur l’histoire (colonisation russe, puis les chercheurs d’or, puis les bases militaires américains durant la seconde guerre mondiale) la géologie (la plaque du Pacifique qui s’enfonce ici sous la plaque américaine et crée parfois des tremblements de terre et des tsunamis comme celui qui un beau jour de 1964 à tout ravager fais des milliers de morts sur la côte d’Alaksa) et la vie animale.

Bon, me voilà fourbu mais heureux. Pour éviter de trop faire exploser le budget, je file dans un fis hand chips bien basique et bien couleur locale. Ici pas de touristes friqués, quelques pêcheurs et quelques campeurs comme moi. Je ne sais pas trop ce que je commande car je ne comprend rien au menu mais tant que c’est mangeable..., En fait je crois que le concept c’est sandwich plus soupe de poisson... bon ça c’est pour Hugues qui veut toujours savoir ce que je mange...

Well, that’s it for today folks. And stay tuned ! More comming soon on this screen ;-)




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2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est rigolo ce paysage, un peu surnaturel, comme un crâne d'Iroquois sortant de l'eau... Personne ne se baigne, à part les loutres ?
Bien à toi,

Unknown a dit…

Le temps de la lecture de ce billet j'étais emportée avec toi, en Alaska, au milieu d'un paysage extraordinaire. Ca a l'air vraiment magnifique. Et là je reviens péniblement à la réalité : vu sur le Stade de France.
J'ai hâte de lire les autres billets.