mercredi 20 août 2008

Mercredi 20 août, Grand View Lodge (Glenn Hwy) – Valdez

  • Les vidéos des ours sont en ligne ici, cependant la qualité des images n'est pas vraiment top...
  • J'ai rajouté en dessous du post d'hier la carte de l'itinéraire que j'avais oubliée
  • Les photos ont toutes été mises sur la carte, zoomer pour y voir clair ou cliquer sur les photos à gauche.

Grisaille au réveil sur la Glenn Hwy, mais le ciel se découvre à l’approche de Glennallen. La route, idéalement situé à mis hauteur sur le flanc de la vallée livre des échappées profondes de dizaines de kilomètres sur une toundra de sapins maigrichons et de lacs sombres. Soudain, au milieu de ce néant grandiose, une petite cabane fait office de café/bar et sert un expresso tout à fait acceptable au vu de l’endroit incongru.

Au loin, dans la ligne de mire de la route, on aperçois la chaine des Wrangell Moutains et ses pics blancs de plus de 4000m perdus dans des nuages cotonneux. Des petits villages perdus comme Copper Center témoignent encore de l’épopée de la ruée vers l’or dont on a fêté il y a une dizaine d’années le centième anniversaire. Quelques auberges historiques et relais ont été préservés ou restaurés. La Richardson Hwy en direction de Valdez s’enfonce dans des gorges sombres surplombées de glaciers gris et inquiétants. Arrivé à Valdez, toujours le même sentiment vague de déception une fois arrivé sur place après avoir contre mon gré immaginé une ville. La nature certes est spectaculaire, avec un véritable cirque de montagnes qui entoure la ville, mais celle-ci, à part quelques échoppes, bar et galeries d’art sur Harbour Str, n’est qu’un vaste parking sans âmes qui vive, avec ses sempiternelles stations services, ses RV-camp, son Subway et son mall. Comme la plupart des villes américaines en somme.

Valdez n'est pas véritablement un haut lieu touristique mais est plus connus comme le terminual du fameux oléoduc qui court depuis Prudhoe Bay dans l'arctique alaskien jusqu'à ce port où des supertankers emportent le précieux liquide (pour combien de temps encore ?) vers les mégapoles des lower forty eight comme on dit ici. C'est ici aussi qu'a eu lieu il y a bientôt 20 ans la plus grande catastrophe écologique qu'ai connue l'Amérique, celle de l'Exxon Valdez, tout ça à cause d'un capitaine qui était bourré...




Agrandir le plan

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut voyageur,

Dommage que l'arrivée n'est pas à la hauteur du parcours car sur la carte, je trouve que la situation de Valdez fait rêver: un endroit entre des pics avec un courant au milieu.
Tu peux marquer combien tu fais de miles par étape!
A+

Anonyme a dit…

mmmh, je n'arrive pas a acceder a la video... :-(

Anonyme a dit…

Olà, boy. Comme tu vois, je ne sais pas par quel bout le prendre, ton
blog. Alors, je vais te dire ce que j'avais déjà essayé de te faire
savoir (le 12), lui ajoutant la suite. Je te demandais, d'abord, ce
que que tu es allé faire dans le You Con (infesté de grizzlis), dans
les traces de Jack London et équipé d'un simple couteau suisse à canon
scié mais, je me suis ressaisi apprenant qu'il y avait dans le coin
une Ressurrections Bay. C'est là que je voudrais être enterré aussi,
entouré de néant et armé également d'une de ces fameuses tronçonneuses
helvétiques pour, le jour R, débroussailler toute la forêt à la
recherche d'un point d'Anchorage, c'est à dire, une femme (de ménage
de préférence), pour qu'il ressemble en peu de jours à quelque chose
plutôt que rien, et donne envie aux futurs "amoureux de la vie" d'y
Tournagain. Finalement, j'ai compris le propos de ton extravagance :
tu ne t'y es pas transporté pour chasser l'ours, sinon, au lieu de
faire le mort, tu ne te mettrais pas à poil devant chacune de ces
bestioles; elles en ont vu d'autres orpailleurs du genre au bord de
leur route ! ( A ton retour je te racconterai une histoire de chasse à
l'ours).
En fait, c'est l' Hope de l'or qui t'attire à Girdwood (d'où la lâme
tamis de ton couteau), alors que tu devrais savoir que Gird c'est du
bois, comme le cheval de Troie, ce qui nous ramène à Homère, célèbre
pour ses galeries d'Art et recettes de pizza que l'on va poster à 5
kilomètres de là, afin de mettre les compteurs à zéro, loin de la
civilisation et ses rhumatismes, où tu as enfin eu le loisir de
t'instruire au sujet des "supercordes" (sur lesquelles tu dis ne pas
vouloir te faire pendre), au lieu de peindre comme tous les hippies
sans WiFi. Je pense que tu as photographié tout ça avec ton vieux
Kodiac, avant d'aller pêcher le saumon, à Homard si, gâce à une petite
prière dans l'église de Ninilchic (même orthodoxe), tu as trouvé de
l'essence pour ta Ford Fusion afin d'aller rejoindre Gary Cooper sur
le bord du River Swanson & Dalida, aux belles libellules et glaciers
en suspension. Une heure pour trois poissons ce n'est rien lorsque
l'on n'a pas d'autre chose à faire que les manger. C'est alors que,
bien requinqué, tu es "arrivé quelque part" ( enfin ! ), heureux de
trouver un lit, dans un pays dont le nom est plutôt à coucher dehors:
Talkeetna !, s'il n'était pas l'eldorado des orpailleurs. Encore l'or
! Décidément !!! Au risque de te trouver Dieu sait-où, t'as rejoint
dans la foulée une base secrète à Wittier afin de, aux derenières
nouvelles, prendre un taxi-avion pour Mt Mckinley. Oùùù eeees-tuuuuu ?
Porte-toi bien. Mes amitiés, Carlos