samedi 16 août 2008

Samedi 16 août, Cooper Landing

  • Attention publication de 2 posts aujourd'hui !
  • J'ai ajouté un lien dans le menu de droite vers une carte avec les positions de toutes les photos.
  • Les vidéos de l'ours seront mis en ligne quand j'aurai un WiFi qui boost un peu...

Le Seigneur de la Forêt à la chasse et entrain de faire bombance c’est aujourd’hui que je l’ai vu. Extraordinaire spectacle de prêt d’une heure d’un grizzli de 250 kg entrain de chasser le saumon en haut d’une cascade au milieu de la forêt. Le carnivore connaît les bons coins, ceux où passent les saumons déjà épuisés par les nombreuses marches d’escalier hydraulique qu’ils ont déjà eu à franchir. Mais la vie d’un ours, tout grizzli qu’il est, n’est pas de tout repos, je peux vous le garantir. Trois poissons pêchés représentent une heure de patience et d’adresse inouïe où le carnivore exerce tout la vigilance et les réflexes dont il est capable pour attraper au sa pitance, soit directement sous l’eau, soit en les happant lorsqu’ils sautent hors de l’eau. Des millions d’années d’évolution ont crée deux agilités presque inconcevable qui s’affrontent ici pour la vie. En fait l’ours donne vraiment toute sa dimension à ces forêts sauvages. Non seulement par la crainte qu’il inspire aux ridicules touristes qu'il tolère dans son royaume mais aussi car sa seule présence témoigne de l’existence de toute univers écologique complexe et de vastes espaces nécessaires à sa survie. L’ours c’est un peu l’âme de la forêt ici en Alaska.

En tout cas ça valait les 11$ du parking...

L’autre évènement marquant de la journée, c’est le retour du soleil, on ne l’attendait plus celui-là! Les locaux me disent que c'est l'été le plus froid qu'ils aient jamais connu. Matinée passé sur la rivière Kénaï qui est aussi large que la Seine avec un débit sans doute dix fois plus important et une couleur gris turquoise due au limon des glaciers en suspension. Les pêcheurs semblent s’en donner à cœur joie. Mais il y a tellement de poissons que je me demande quel est vraiment l’intérêt de pêcher, c’est presque trop facile. Je partage l’esquif avec deux californiens de Stanford bavards mais sympathiques. Notre guide est un vrai alaskien, né sur l’île de Kodiak 300 km au sud-ouest d’ici.

Reste de la journée passer à randonner dans les environs du Russian Lake Trial. En ce jour de week-end et avec le retour d’une météo plus coopérative les sentiers sont plus fréquentés et donc plus rassurants... N’empêche que chaque randonneur doit obligatoirement s’inscrire avant d’emprunter le sentier pour engager des recherches en cas d’urgence.




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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Magnifique ce nounours ! Malheureusement, tu ne pourras pas le ramener. C'est bien dommage...
Bien à toi,